Observatrice des réalités quotidiennes camerounaises, Calixthe Beyala a publié, en 1987, un roman intitulé C’est le soleil qui m’a brûlée. Dans ce roman, elle montre au lecteur comment la femme, victime de la tradition, utilise, avec l’apport de la modernité, son corps comme moyen pour reconquérir son moi profond, et retrouver sa liberté. En 1994, elle a écrit et publié Assѐze, l’Africaine. Et en 2003, elle a publié Femme nue, femme noire.
Après une lecture minutieuse de ces trois livres, le lecteur peut facilement découvrir que Calixthe Beyala place la femme au centre de sa préoccupation littéraire. Et elle examine, dans sa fiction, deux thѐmes: la tradition et la modernité. Qu’entend-elle par tradition et modernité? Comment examine-t-elle ces deux thѐmes dans les ouvrages de notre corpus? Quelles solutions propose-t-elle à la femme, d’une part, pour se libérer du joug de la tradition et de la domination masculine, et d’autre part, pour (re)conquérir son corps, son moi profond et pour son émancipation?
Observer of the daily Cameroonian realities, Calixthe Beyala published, in 1987, a novel entitled C’est le soleil qui m’a brûlée. In this novel, she shows the reader how a woman, victim of tradition, uses her body as means to reconquer herself and to find her freedom. In 1994, she wrote and published Assèze, l’Africane. And in 2003, she published Femme nue, femme noire.
After a careful reading of the three novels, the reader can easily discover that Calixthe Beyala places woman in the center of her literary preoccupation. And she examines, in her fiction, two themes, tradition and modernity. What does she mean by tradition and modernity? How does she examine these two themes in the novels of our study? What solutions does she propose to the woman, firstly, to liberate herself from the yoke of tradition and male’s domination, and secondly, to reconquer her body, herself and her emancipation?