Labour migration, which involves both labour immigration and labour emigration,
refers to ‘the cross-border movement of people from a homeland to a location
outside that homeland, with the purpose of taking up employment’.1 Labour
migration has become an ever more important feature of the globalising world as it
plays an important role and has a direct impact on African countries’ economies
and societies.2 Recognising the significant benefits of labour migration to countries
of origin and destination, the African Union urges African States to enact labour
migration laws, regulations, and policies in a regular, transparent, and
comprehensive manner at both continental and country levels.3 In this regard,
many African countries have exercised their prerogative to regulate labour
migration, which falls within each state’s sovereign discretion.
By way of illustration, this thesis focuses on two specific countries, namely the
Democratic Republic of Congo (DRC) and South Africa, which have regulated the
employment of foreign-born workers. The two countries have established a legal
and regulatory framework aimed at protecting the national labour force against
foreign competition. The two countries have been selected for this study because
they are comparable in many ways while differing as much as possible in terms of
the institutional set-up of their migration systems and labour markets. In fact, this
study seeks to compare the DRC’s and South Africa’s labour migration laws,
regulations and policies, particularly how these legal and regulatory instruments
effectively protect the national labour force against foreign competition. In this
sense, the study explores the overall successes and challenges of these
legislative and regulatory endeavours, while identifying the shortcomings and
merits of the implementation of the laws and policies in the two countries.
La migration de main-d’oeuvre, qui implique à la fois l’immigration et l’émigration
de main-d’oeuvre, désigne les mouvements transfrontaliers de personnes pour des
raisons professionnelles. Ce type de migration est devenu une caractéristique de
plus en plus importante de la mondialisation, car il joue un rôle important et affecte
directement l’économie et la société des pays africains.4 Reconnaissant les
avantages considérables de la migration de main-d’oeuvre pour les pays d’origine
et de destination, l’Union africaine exhorte les États africains à « établir des
politiques, des législations et des structures de migration de main-d’oeuvre
régulières, transparentes et globales à l’échelle nationale et régionale ».5 À cet
égard, de nombreux pays africains ont exercé leur prérogative de réglementer la
migration de main-d'oeuvre, qui relève de la discrétion souveraine de chaque État.
À titre d'illustration, la présente thèse se penche sur deux pays spécifiques, à
savoir la République démocratique du Congo (RDC) et l’Afrique du Sud, qui ont
respectivement réglementé l’emploi des ressortissants étrangers. En particulier,
les deux pays ont établi un cadre légal et réglementaire visant à protéger la maind’oeuvre
nationale contre la concurrence étrangère. Les deux pays ont été choisis
dans le cadre de cette étude parce qu’ils sont comparables à bien des égards, à la
fois pour ce qui est de la mise en place institutionnelle de leurs systèmes
migratoires et pour ce qui touche à leurs marchés du travail. En fait, la présente étude vise à comparer les lois, les règlements et les politiques
de la RDC et ceux de l’Afrique du Sud en matière de migration de main-d’oeuvre.
Un accent particulier est mis sur la manière dont ces instruments juridiques et
réglementaires protègent la main-d'oeuvre nationale contre la concurrence
étrangère. Dans cette optique, la présente étude explore les réalisations et les
défis globaux de ces efforts législatifs et réglementaires, tout en identifiant les avantages et les inconvénients de la mise en oeuvre des lois et des politiques
dans les deux pays.