This dissertation deals with the globalization as a system with transnational vocation aiming at reducing more and more the distance between communities by means of the exchanges in diverse domains: economic, scientific, cultural, multilinguistic, etc. In other words, the deep intention of the upholders of the globalization is to promote the communication or the intersubjectivity between people in the world, and this especially from the viewpoint of the exchange of numerous products that human beings can have.
What really makes problem and draws our attention on this topic is that the intrinsic quality of the exchange between peoples leads us to ask what could and should have been made, to ensure that globalization becomes an intersubjective world-wide management system with democratic and philanthropic basis.
It is for this reason that we have to point out here the element “communication”, that is the intersubjectivity which should cement this kind of transnational sharing. To date, the intersubjectivity is almost nil from the point of view of the aforementioned kind of sharing. Globalization pays no attention
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to ardent problems which undermine and contradict the real intersubjectivity, such as poverty, terrorism, corruption, hunger, diseases, etc. This is one the reasons why we interpret this fact as being really unusual, because it does not suit to the ostentatious project of the internationalists. Actually, as colonization doesn‟t honestly come with only good intention, globalization by philanthropy is not possible as well as. That is the problem which should be solved. Accordingly,this study proposes possible key milestones that must serve reference tables with the aim of a democratic and philanthropic globalization based on the ethics of sharing worthy of the name. The analytical critique method will be here recoverable for that purpose.
Cette dissertation traite de la mondialisation comme un système à vocation transnationale ayant pour but de réduire de plus en plus la distance entre les communautés par le moyen des échanges dans divers domaines : économique, scientifique, culturelle, multilinguistique, etc. En d‟autres termes, l‟intention profonde des tenants de la mondialisation est de promouvoir la communication ou l‟intersubjectivité entre les peuples, et cela notamment du point de vue de l‟échange des produits divers que les êtres humains puissent avoir.
Or ce qui fait vraiment problème et attire notre attention sur ce sujet, c‟est que la qualité intrinsèque dudit échange entre les peuples nous amène à nous interroger sur ce qui pourrait et devrait être fait de sorte que la mondialisation devienne un système de gestion intersubjective à base démocratique et philanthropique. Présentement les principes de mondialisation sont uniquement d‟obédience mercantile. C‟est la raison pour laquelle nous devons entre autres évoquer ici l‟élément communication, c‟est-à-dire l‟intersubjectivité qui devrait consolider ce genre de partage transnational. Jusqu‟à présent l‟intersubjectivité est presque nulle sur le plan dudit partage. La mondialisation n‟a cure des problèmes brûlants qui démentent la vraie intersubjectivité, tels que la pauvreté, le terrorisme, la corruption, la faim, les maladies, etc. C‟est la raison pour laquelle nous interprétons ce fait comme étant vraiment insolite, car il ne cadre pas avec le projet ostentatoire des mondialistes. En réalité, tout comme on ne colonise pas honnêtement, on ne mondialise pas non plus par philanthropie. Cela étant un problème qui mérite d‟être résolu, cette étude propose donc des jalons possibles devant servir des référentiels en vue d‟une mondialisation démocratique arc-boutée sur l‟éthique du partage bien comprise. La méthode analytico-critique sera ici recouvrable à cet effet.